Le saviez-vous?
Le saviez-vous?
Par coster-sandrine | Le 20/01/2016 | Dans Le saviez-vous?
Le signe fort de l'acceptation par le cheval de la relation
interespèces est le fait qu'il nous laisse monter
sur son dos.
Le reste coule de source, sachant que l'on peut acquérir
ensuite plus ou moins de complicité.
Le plus compliqué est d'entrer en confiance
avec un individu d'une autre espèce,
d'être d'accord, de faire accepter à l'autre des choses
qui sont envisageable pour soi...
Ensuite, la relation se déroule globalement bien.
Rien d'extraordinaire ni d'exceptionnel.
L'homme prétend faire de l'équitation un "art"
qui a davantage à voir avec les coutumes militaires
et les traditions aristocratiques
qu'avec une relation fondée
sur la confiance et le respect mutuel.
Plus les gens sont tranquilles,
plus les chevaux sont tranquilles, et inversement.
Il faut mettre en place la relation la plus harmonieuse possible.
Cela implique qu'aucun des deux individus ne soit pénalisés.
Généralement, c'est bien sûr le cheval qui est contraint.
Il n'y a aucune raison qui justifie cette démarche.
De plus, ce concept étriqué de contraintes et de dominances
altère les conditions basiques de sécurité.
Un individu contraint est un individu potentiellement dangereux
soit pour lui-même
soit pour son entourage.
(tiré de "Le silence des chevaux" de Pierre Enoff)